Etape II : Comment l’investissement massif dans nos communes rurales peut faire levier sur la transition de toute la société ?

Dans mon dernier billet, je partageai l’importance qu’a eue la COLLECTE progressive du temps puis des dons, des subventions, et des investissements de nos contributeurs dans l’amorçage de la revitalisation de nos communes rurales.

Cette COLLECTE « tombe » dans une bassine « symbolique » avec deux robinets.  Le 1er va alimenter l’offre, c’est-à-dire la production de bien et de services vitaux aux habitants de nos communes. Mais que sont ces productions vitales ?

·        Alimentation saine
·        Eau potable
·        Déchets optimisés et recyclés
·        Energie renouvelable
·        Bâtiments durables à usage professionnel ou d’habitation
·        Véhicules en partage
·        Accès et accompagnement à la santé, la transition, la culture et à une éducation bienveillante

Sont privilégiés les modes de production sources de revenus durables pour nos acteurs locaux ET nos générations futures. ainsi que les activités aux impacts positifs sur les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies, car l’on ne peut piloter dans la durée que ce que l’on peut nommer et évaluer.

Ainsi est privilégié les investissements productifs qui préservent, renouvellent voire développent les ressources comptabilisées dans ce que nous appelons le Patrimoine des Communs Productifs. C’est avec lui qu’interagissent nos acteurs locaux pour produire ce qui leur est vital durablement :

Le premier est le Patrimoine Naturel : Terre, eau, énergie, faune, flore, écosystèmes, climat, …. Il est évident que détruire sans restaurer ces ressources est la mort de tout le vivant, dont nos habitants font partie.

Le deuxième est le Patrimoine Humain : Savoir, Savoir-faire, Savoir-faire-faire, Savoir être qui nous aident à transformer par notre travail ces ressources naturelles en valeurs utiles à nos vies (par exemple de l’eau non potable en eau potable…).

Le Troisième est le Patrimoine Productif : Matériaux transformés, outils, machines, bâtiments qui augmentent notre « productivité » horaire afin de tirer plus d’énergie de notre travail que nous n’en avons dépensé pour l’exécuter. Toutes les formes de vie sont raisonnablement productives. La plante doit dépenser moins d’énergie à pousser qu’elle n’en puise dans la lumière.

A ce stade vous devez vous demander :  Mais à quoi va bien pouvoir servir la monnaie collectée qui s’écoulera par le second robinet ?

Si le 1er robinet nous garantit une production durable et relocalisée (offre), le second, lui,  nous garantira une demande durable et relocalisée parce que solvable.

Je vous parlerai de tout cela demain, dans mon billet sur l’étape III :Comment convertir l’euro en monnaies citoyennes locale et faire de sa monnaie un bulletin de vote ?

A tout bientôt,
Frédéric